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13 conseils pour éviter les 13 problèmes mortels lors de l’embauche d’un inspecteur en bâtiment

  1. Posez des questions avant d’engager un inspecteur en bâtiment. Sachez tout ce qui sera examiné et pas examiné (c’est-à-dire, quelle est « la portée du travail »).

  2. Le contrat d’inspection préalable typique tente souvent de limiter totalement la responsabilité de l’inspecteur en bâtiment. Ces contrats ressemblent souvent à des petits caractères au verso d’un contrat de location de voiture et il est parfois impossible de déterminer ce que fera effectivement l’inspecteur en bâtiment. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’inspection d’une maison est un rapport sur l’état actuel de la maison au moment où elle est inspectée et que les règlements municipaux et les Codes du bâtiment ne sont pas toujours pris en considération (les codes et les règlements auraient pu changer plusieurs fois depuis que la maison a été construite). Le contrat d’inspection (ou « mandat ») devrait indiquer clairement ce qui devrait être inspecté et pas.

  3. Évitez les rapports du genre « checklist » comme la peste. Ils sont trop incomplets (voir n ° 12 ci-dessous). Les inspecteurs sages, consciencieux, minutieux et expérimentés fournissent seulement des rapports narratifs.

  4. Assurez-vous que le rapport fournit une liste de définitions et la terminologie utilisée. Par exemple, un terme utilisé souvent par les inspecteurs dans un rapport est le mot « Utilisable » ou « satisfaisant ». Tout ce que cela signifie, c’est que l’élément est acceptable actuellement à la date de l’inspection. Il peut très bien casser en peu de temps après l’inspection. Parfois, un rapport narratif détaillé peut utiliser cette terminologie, mais généralement pas sans informations supplémentaires expliquant s’attendre à durée de vie restante et ainsi de suite.

  5. Veillez à ce que l’inspecteur vous conseille de demander une expertise supplémentaire si un problème est trouvé et qu’il porte une enquête plus approfondie (n’oubliez pas qu’inspection d’une maison est par nature visuel et non destructif; si vous étiez un vendeur, permettrait-vous à l’inspecteur de couper des trous dans les murs et les plafonds sur ce que pourrait être une chasse aux oies sauvages?).

  6. N’oubliez pas que le rapport d’inspection sera écrit dans une manière qui soit compréhensible pour vous et non seulement un métier ou un professionnel.

  7. Soyez présent pour l’inspection. C’est une bonne opportunité pour apprendre et pour témoigner vous-même les problèmes qui ont été découverts par l’inspecteur. C’est aussi un bon moyen de s’assurer que l’inspecteur est en train de faire le travail comme il faut.

  8. Essayez de vous assurer que le vendeur sera présent (ou rejoindable), afin que des questions puissent être posées et répondues.

  9. Obtenir la déclaration du vendeur avant de signer l’offre d’achat. N’oubliez pas que c’est la responsabilité juridique du vendeur de divulguer ses connaissances pour vous (et pour l’inspecteur) de tous les défauts connus et/ou des lacunes dans la maison. Il n’est pas la responsabilité de l’inspecteur d’extraire les informations après le fait. Rappelez-vous aussi que la déclaration du vendeur ne doit pas toujours être prise à leur valeur nominale. Beaucoup de propriétaires ne reconnaîtssent pas nécessairement les conséquences des phénomènes divers dans la maison qui pourrait être le signe de problèmes sous-jacents, et certains propriétaires ne déclare pas honnêtement de tout ce qu’ils connaissent. À l’inverse, certains inspecteurs ne mettront pas en doute l’exactitude de la déclaration du vendeur et ils vont aveuglément ou sciemment ignorer des problèmes évidents tout simplement parce que le vendeur est maintenant responsable d’eux.

  10. Ne jamais, jamais avoir une maison inspectée après le crépuscule. Un bon inspecteur refuse absolument une demande en ce sens.

  11. Soyez réaliste quant à ce qui peut ou ne peut pas être inspecté par rapport aux conditions météorologiques, qui sont (malheureusement!) hors du contrôle de l’inspecteur.  À titre d’exemple, il sera probablement impossible de vérifier un toit en plein hiver.

  12. Ne donnez jamais une renonciation sur d’inspection avant d’avoir lu le rapport et de l’avoir bien compris. En toute honnêteté à l’inspecteur, il faut parfois faire d’autres recherches suite à l’inspection (et n’oubliez pas qu’un inspecteur qui fournit un rapport immédiatement sur le site n’est donc pas capable de le faire). En revanche, certains inspecteurs ont une réputation de dire une chose et d’écrire une autre. Certains entre eux doivent être chassés pendant des semaines jusqu’à ce qu’un rapport est produit.

  13. Ne jamais croire qu’une inspection en bâtiment n’est pas nécessaire, car l’acheteur est protégé par le Code Civil du Québec.  Le vendeur peut en effet être tenu responsable des vices cachés, mais l’acheteur est néanmoins obligé d’exercer la diligence et prudence raisonnable. Il ne serait pas prudent d’abdiquer votre droit à une inspection à la maison, sauf si vous êtes très, très capable de l’effectuer vous-même! J’ai déjà témoigné non seulement les acheteurs, mais même d’autres inspecteurs face à face avec des défauts graves, sans aucune réalisation des implications de ce qu’ils observaient à la maison !

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